Dans un pays qui abrite déjà près de la moitié des casinos en Europe, une nouvelle ère semble se profiler. Le Sénat a récemment approuvé une proposition de loi visant à autoriser l’établissement de casinos dans les villes à vocation équestre historique. Cette mesure, susceptible de revitaliser certaines localités, notamment Saumur et Pompadour, s’accompagne d’un potentiel économique non négligeable. Pour les amateurs de casinos, cela sera l’occasion de profiter d’une offre enrichie et de nouveaux lieux de détente.
Création de nouveaux casinos en France
Le texte, adopté en première lecture par le Sénat, cible en premier lieu les villes abritant les haras nationaux. Des noms tels que Saint-Lô, Lamballe, Le Pin, Hennebont, Le Lion d’Angers, La Roche-sur-Yon, Pompadour, Villeneuve-sur-Lot, Aurillac, Pau-Gelos, Uzès, Rosières-aux-Salines et Cluny deviennent ainsi des candidats potentiels.
Cependant, la loi prévoit des critères précis. La commune doit tout d’abord héberger le siège d’une société de courses hippiques. En outre, elle doit avoir organisé au moins dix événements équestres d’ampleur nationale ou internationale entre le 1er janvier 2018 et le 1er janvier 2023.
Un réel intérêt économique
Le gouvernement a émis un avis de sagesse, signe de non-opposition sans soutien entier. Il est vrai que tous les gouvernements, sans distinction d’étiquette politique, se sont toujours montrés réservés sur les casinos et jeux de hasard. La priorité a toujours été la protection des particuliers. Ce texte ne changera pas cela. Cependant, il est indéniable que la création de casinos dans ces zones rurales peuvent constituer pour elle un véritable atout.
Pour Sonia Backès, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, cette proposition de loi permet de combler les lacunes dans les territoires. Cependant, elle admettait lors du vote que le libellé du texte devait être retravaillé lors des délibérations parlementaires. Il faut intégrer à la fois un critère lié à l’activité hippique et un critère en lien avec la classification touristique de la commune.
Débats et enjeux : une Décision Complexe
Malgré l’approbation du Sénat, cette proposition n’a pas recueilli l’unanimité. Le groupe centriste s’est abstenu de voter, estimant que le texte méritait d’être retravaillé. D’un côté, l’écologiste Monique de Marco insiste sur la prudence pour éviter l’expansion des jeux d’argent. De l’autre, Nicole Duranton (RDPI, à majorité Renaissance) défend l’idée de donner une chance à ces territoires.
Un élan économique pour les villes équestres
La création de casinos dans les villes équestre va indéniablement créer un élan économique. Les villes abritant des haras nationaux ont du mal à maintenir un équilibre financier stable.
Les enjeux financiers sont considérables. Si la proposition de loi franchit les étapes législatives nécessaires, Saumur envisage la création de 100 emplois directs ou indirects, ainsi qu’une injection fiscale annuelle comprise entre 1 et 1,5 million d’euros. Une manne financière qui pourrait offrir un nouvel élan économique.
Actuellement, 203 casinos parsèment le territoire français, générant un PBJ (produit brut des jeux) de plus de 2,5 milliards d’euros par an. Ce texte devra passer par l’Assemblée Nationale, où il pourrait être encore amendé.
Quoi qu’il en soit, de nouveaux lieux de jeu pourraient bientôt voir le jour, bénéficiant non seulement aux joueurs, mais aussi aux villes qui aspirent à un avenir plus prospère.
Les grands groupes de casinos, tels que Barrière, Partouche, Joa ou Tranchant, pourraient également saisir cette opportunité pour s’étendre.
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